L’Amérique de Donald Trump – Avec Elisabeth Vallet et Ginette Chenard. Salon du livre de Montréal 2020

«Lors de cette table ronde autour de la politique américaine et du controversé président étatsunien, plusieurs intervenant·e·s se questionneront sur la suite des choses, quelle que soit l’issue des élections de novembre 2020. Quelles seront les traces laissées par ce président? Quel électorat aura-t-il cultivé? Aura-t-il eu un impact durable sur les États-Unis? Avec Charles-Philippe David, Elisabeth Vallet et Ginette Chenard. Animé par Alec Castonguay.»


Le 20 janvier, comme tous les quatre ans, le président nouvel­lement élu des États-Unis d’Amérique prendra (ou reprendra) les rênes du pouvoir. Or la conquête de la Maison-Blanche est une saga qui s’étire sur de longs mois, qui absorbe des sommes astronomiques et qui remue les eaux saumâtres du passé des candidats et de leur famille. Elle est désormais suivie, un peu à la manière des Hunger Games, comme une série télévisée où seul le candidat le plus rusé, le plus connecté, le plus nanti ou le plus agressif survivra.

2020 est une année exceptionnelle à plus d’un titre. À la tête de la Maison-Blanche, un homme prêt à tout pour conserver son siège dans le bureau ovale, qui est parvenu à lui seul à redéfinir la manière dont on pense la présidence, la façon dont les États-Unis se positionnent dans le monde, et les termes du débat politique dans le pays. Face à lui, une société frappée par des événements bouleversants, qui doit se repenser sur fond de polarisation extrême. Et la démocratie américaine, qui fait face, comme elle semble le faire une fois par siècle, à des défis sans précédent.

Élisabeth Vallet est professeure au Collège militaire royal de Saint-Jean et directrice de l’Observatoire de géopolitique de la Chaire Raoul-Dandurand. Elle est aussi associée au Département de géographie de l’UQAM et au groupe d’études des frontières de l’Université de Victoria. Elle est chroniqueuse au Devoir et à Radio-Canada et a reçu le Richard Morrill Public Outreach Award 2017 de l’Association des géographes américains.


Comprendre les Ferguson, New York, Chicago, Cleveland, Los Angeles, Détroit et tant d’autres villes du Nord des États-Unis, c’est avant tout retourner au Sud et le revisiter. D’hier à aujourd’hui, cette région a marqué la politique nationale et estampillé les rapports socioéconomiques du pays aux couleurs qui rythment son histoire: rouge, blanc et noir.

Le rouge, couleur crue, ardente et souvent tragique du conservatisme, évoque la supériorité et l’hégémonie, exalte l’uniformité dans la diversité. Le Blanc débarqué à Jamestown en 1607. Il a développé le Sud en déployant ses valeurs traditionalistes. Le noir d’un peuple déchargé comme esclave dès 1619 qui a construit le Sud pour le compte du Blanc. 

Le Sud des États-Unis demeure encore, dans son ensemble, un mystère pour plusieurs. Ginette Chenard fait tomber les préjugés et nous livre un portrait étonnant d’une Amérique coincée entre tradition et modernité.

Ginette Chenard détient un doctorat en sciences politiques et relations internationales de l’Université de Montréal. Elle a vécu une quinzaine d’années aux États-Unis où elle a occupé plusieurs postes liés aux relations internationales entre le Québec et les États-Unis. Elle est coprésidente de l’Observatoire sur les États-Unis à la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques de l’Université du Québec à Montréal.

Laisser un commentaire

Entrer les renseignements ci-dessous ou cliquer sur une icône pour ouvrir une session :

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s